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FOIRE AUX QUESTIONS
Lycée DAUDET de Nîmes
Pour trouver des informations
générales sur les classes préparatoires
Faut-il faire deux dossiers ( un pour chaque voie MPSI ou
PCSI) ?
Il vaut mieux faire des dossiers pour chaque voie au cas où l'on ne serait pas pris dans une voie.
On
peut faire 6 voeux géographique par voie ce qui représentera
6 dossiers à remplir. Si on fait 6 voeux pour chacune
Comment sont examinés les dossiers ? Comment sont examinés les
vœux pour les diverses sections ?
Entre
le 1er avril et le 15 mai, deux commissions siègent en parallèle :
une pour examiner les dossiers MPSI et l’autre pour examiner ceux de PCSI.
Chaque commission établit alors une liste classée des admissibles et
une autre liste des refusés. Les deux commissions sont entièrement
indépendantes : les dossiers sont jugés sur leur adéquation avec la section
demandée. Le fait de faire des dossiers dans les deux sections n’intervient
pas dans l’avis donné par les commissions : un élève n’ayant fait qu’un
seul vœu de section ne verra pas son dossier examiné avec plus de bienveillance
qu’un élève ayant postulé pour les deux sections.
Comment sont examinés les divers vœux géographiques ?
Un logiciel de simulation gère nationalement les admissions afin de faire la meilleure proposition possible aux candidats en fonction de leur classement dans les diverses listes des lycées demandés (voir procédure de recrutement)
Est – on désavantagé si on demande le Lycée Daudet en vœu n°2 par rapport
à ceux qui demandent en vœu n°1 ?
Les diverses procédures d'appel vont remplir les classes. Si un candidat est sur la liste des admissibles d'un lycée mais n'est pas appelé ( car s'il y a 40 places dans une classe, on va appeler les 40 premiers dossiers), il peut choisir d'attendre la rotation suivante pour voir si par le jeu des démissions, il peut être appelé. Mais c'est un peu risqué. En effet, à chaque rotation, les lycées remplissent leurs classes et les désistements sont de moins en moins nombreux. En règle générale, il vaut toujours mieux être candidat directement dans le lycée où l'on souhaite aller et où on a le plus de chances d'être admissible: cela évite d'attendre une réponse définitive jusqu'à la mi-juillet et cela permet aussi de profiter des places d'internat (qui sont vite prises!)
Quand connaît – on les résultats ?
Du 3 au 6 juin, les premières propositions sont faites aux candidats. Si un candidat a bien ciblé son lycée, il aura sa réponse définitive à ce moment là. Si un candidat a postulé à des lycées très demandés ( Louis le Grand par exemple) alors que ses chances sont assez faibles et choisit d'attendre plusieurs rotations pour voir ( il y a peu de désistement sur des lycées de ce type), il ne saura qu'assez tard où il est pris.
Quelles pièces faut – il fournir dans les dossiers ?
Il y a sur les dossiers un certain nombre de renseignements d’état civil à fournir. Il faut ensuite faire remplir aux professeurs de Terminale les cadres correspondant à leurs matières : ceux – ci donnent une appréciation sur le niveau de l’élève, sa situation dans la classe et le niveau de la classe, son aptitude à suivre en Sup, ses progrès…Un cadre est réservé à l’avis du chef d’établissement qui fait la synthèse des avis des professeurs. Ces appréciations sont primordiales : elles permettent aux commissions de se faire une idée précise de la qualité du dossier ! Il faut ensuite joindre au dossier les trois bulletins de première et les deux premiers de terminale; le relevé des notes de français du bac y figure aussi.
Au lycée Daudet de Nîmes, il y a un internat de garçons et un internat de filles (séparés ;-)) ). Evidemment, les places sont comptées et réservées aux élèves de première année : les critères d’attribution de l’internat sont nombreux (et complexes…) : il est tenu compte de l’éloignement, des ressources de parents mais il reste évident que les dossiers arrivés en premier ont la priorité.
Aux environs ( très proches en général )
du lycée, il y a nombre de chambres d’étudiants. La vie scolaire dispose en
général d’adresses laissées par les anciens. Les élèves peuvent tout en logeant
à l’extérieur disposer d’un statut d’interne externé.
Quel est le statut des internes externés ?
Les élèves choisissant ce statut
prennent tous leur repas au lycée ( du petit déjeuner au dîner ). Il n’y a
alors pour eux aucun souci d’intendance : ce statut est adopté par une
majorité d’élèves de deuxième année logés à proximité du lycée.
Quelles sont les différences entre MPSI et PCSI?
Pour cette question, il vaut mieux visiter le site des prépas scientifiques du Lycée Daudet. Les objectifs des prépas, les contenus par section ( pour les Sup et les Spé), les concours accessibles (nombre de places par section, nature et coefficients des épreuves écrites et orales) y figurent. N'oubliez pas non plus de demander conseil à vos professeurs de Terminale car ce sont eux qui vous connaissent le mieux. En deux mots toutefois, on peut dire en gros que la MPSI est plus théorique et la PCSI un peu plus pratique ( plus de travaux pratiques). En dehors des écoles de chimie (accessibles essentiellement depuis la filière PCSI /PC), de l'ENSAM ( accessible depuis la filière PCSI /PSI) et de quelques écoles d'informatique et de statistique (accessibles depuis la filière MPSI / MP), la très grande majorité des écoles sont accessibles depuis les Spé MP,PSI et PC. La répartition des places est disponible en cliquant ici.
Difficile de répondre à cette
question. Les prépas se sont démocratisées car de
très
nombreuses écoles d'ingénieurs se sont créées
pour répondre à la demande sans cesse croissante. Devant la
demande très forte en ingénieurs, le recrutement a beaucoup augmenté. Aujourd'hui
on considère qu'entre un tiers et la moitié des élèves
d'une même
Terminale S ont leur place en prépa ( d'autant que
la majorité des
lycées
dispose de classes de niveau). Le niveau de recrutement sera fonction de
la demande
mais quel qu'il soit seuls les élèves ayant un niveau suffisant
seront pris. Bien sûr
cela ne vous assurera pas d'intégrer forcément Polytechnique!!
Travaille-t-on beaucoup en prépa?
Question récurrente s'il en est. Cela dépend de ce qu'on appelle travailler. Certes, on travaille nettement plus qu'en lycée ou en DEUG. Mais on n'a rien sans rien: il faut atteindre un niveau Bac + 5 pour être ingénieur: le travail sera à fournir tôt ou tard quelle que soit la filière envisagée. Si le Deug est assez cool ( et encore je ne pense que ce soit le cas si on travaille sérieusement), arrivé en licence et maitrise, il faut vraiment travailler à fond. De même pour les INSA, le travail est présent dès les deux premières années qui conditionnent le choix des options.
En prépa, on travaille mais tout est organisé pour faciliter ce travail: CDI,encadrement très présent, travail individuel et en groupe (très important sur les planches d'exercices, les devoirs maisons), en binôme pour les Travaux Pratiques..., ambiance générale au travail ( il y a moins de tentations...), accès à internet pour les recherches bibliographiques.... Dans l'ensemble, c'est assez supportable puisque les anciens élèves en ont plutôt un bon souvenir. De plus le jeu en vaut la chandelle car les carrières accessibles sont plus qu'attrayantes.
Par ailleurs, depuis les dernières réformes, les programmes se sont adaptés aux nouveaux profils délèves de Terminale. La Sup s'organise en deux périodes distinctes: le premier trimestre dit d'adaptation est consacré à la remise à niveau des acquis
Y-a-t-il
une bonne ambiance en
prépa?
La réponse est oui sans hésiter. Le mythe de la prépa où les élèves se "tirent les pattes" a vécu. Pourquoi? Parce qu'aux concours, il y a des places pour tout le monde! Les concours servent moins à une sélection qu'à une répartition des élèves entre les diverses écoles d'ingénieurs. Du coup, l'ambiance en prépa est beaucoup plus détendue puisqu'il n'y a plus le risque de ne plus intégrer. Le travail en groupe ou en binome est courant. Par ailleurs, malgré le travail, nos élèves ont le temps de garder des activités de loisirs (sport, musique, cinéma...) qui participent au bon épanouissement.
Combien d'élèves de Sup ne passent pas en Spé?
En général, les statistiques nationales donnent à peine 10% d'élèves non admis en Spé soit en moyenne 3 à 4 élèves par classe. C'est peu et ce sont souvent des erreurs d'orientations ou un problème d'adaptation au rythme de travail dont on s'aperçoit dès le deuxième trimestre. On envisage alors une reconversion avec les élèves concernés ( DEUG, IUT...). Ces derniers terminent l'année car il leur restera toujours des acquis au niveau organisation, méthodes de travail et contenu. Ceux qui poursuivent en IUT sont souvent les futurs majors de promotion! En tout état de cause, le non passage en Spé n'est pas une sanction mais une réorientation nécessaire dont l'élève a conscience: tout est fait pour que cette réorientation soit positive pour l'élève.
Est-on sûr d'intégrer une école?
Il y a actuellement 0.79 place aux concours par élève de Spé. Ce ratio n'a jamais été aussi important: il assure une intégration massive et relativement aisée des élèves. Entre l'année de 3/2 et de 5/2 ( la Spé se redouble si l'élève n'a pas eu le concours qu'il souhaitait: la première année de Spé est la 3/2 et les redoublants sont les 5/2), TOUT LE MONDE INTEGRE!! Et malgré ça, il reste encore 2000 places vacantes tous les ans en école d'ingénieurs! Pour consulter la liste des écoles accessibles et les nombres de places disponibles, cliquez ici.
L'entrée en licence ( nécessaire à ceux qui envisagent l'IUFM) est possible à l'issue de l'année de Spé. Une admission voire une admissibilité (X,ENS) permet l'entrée directement en licence en évitant ainsi le goulot d'étranglement des DEUG. L'entrée en magistère est aussi possible sur dossier ( pour accéder à la recherche ou à l'enseignement). On conseille toutefois d'attendre l'année de 5/2 pour opérer le passage car les connaissances sont alors beaucoup mieux dominées et le succès en deuxième cycle universitaire sera quasi assuré. Il est aussi possible de rejoindre après examen une deuxième année de DEUG à l'issue de la Sup mais ce passage est vivement déconseillé car les programmes du premier cycle et de prépa présentent pas mal de différences ( s'ils se rejoignent au bout des deux années, ce n'est pas le cas à l'issue de la première année: des domaines abordés en Spé le sont en première année de Deug et vice versa, ce qui pose des problèmes d'adaptation aux élèves). Au bilan, les classes prépas fournissent toutes les têtes de classe de licence car la prépa représente la meilleure des formations postbac!
Si
on fait une classe * en fin de Sup, comment cela se passe-t-il?
Au lycée Daudet de Nîmes, il n'y a pas de classe *. Ces classes qui se destinent aux meilleurs élèves de Sup recrutent nécessairement sur toute l'académie: elles sont implantées au lycée Joffre à Montpellier. Les élèves de Daudet devant poursuivre en classe * seront donc amenés en deuxième année à aller à Montpellier. Autant de places que nécessaire sont réservées afin que tout élève ayant le niveau pour poursuivre en * le puisse. Le fait de faire sa Sup à Nîmes ne pénalise en aucun cas vis à vis d'une orientation en *: c'est le conseil de classe de Sup qui décide seul d'une orientation en *.
Y a-t-il des prépas meilleures que d'autres?
Encore une question classique entretenue
par les classements de classes préparatoires publiés
Aucune connaisance préalable n'est
requise en informatique. On travaille sur des logiciels de calcul formel (
MAPLE, MATHEMATICA...) et on considère que l'on part de zéro.
En option informatique, le programme est différent mais on part aussi
de zéro.
Un calculatrice graphique avec laquelle
on peut faire des régressions linaires et des résolutions d'équation
suffit. A l'heure actuelle, toutes les calculatrice le font et l'achat d'une
Ti 92 n'est pas forcément nécessaire!